Seulement dans des livres, comme vous dites. Seulement! Les livres ne peuvent jamais être seulement ; ils peuvent seulement être toujours.
Jeff Noon

10 déc. 2015

Bienvenue dans La Ville Qui n'Existe Pas ...



... et pour qu'elle puisse encore une fois ne pas exister sauf dans votre bibliothèque et celle de plein plein plein d'autres gens, dans votre tête et celle de plein plein plein d'autres gens, et bien les éditions Dystopia ont besoin de votre porte monnaie et celui de plein plein plein d'autres gens.


  Quouaaaa !?! Vous ne voyez pas du tout de quoi-qui-qu'est-ce-mais-qu'est-ce-que-vous-voulez-exactement ? Alors quand on dit Yirminadingrad, c'est pas pour faire comme Mary Poppins. C'est parce qu'on parle de ça :




   Et d'abord, vous allez aller pour jeter votre oeil insatisfait et vous découvrirez la ville créée par Jacques Mucchielli et Léo Henry.


 Ensuite, vous pourrez comprendre tout l'intérêt du projet qui se poursuit avec ça :




et ça :




   Donc, Adar viendra compléter ce petit voyage ou même vous initier. Et au cas où vous vous poseriez encore la question de pourquoi participer, regardez donc la liste des auteurs au sommaire d'un peu plus près... vous aurez de quoi faire vibrer vos neurones.

Stéphane Beauverger
David Calvo
Alain Damasio
Mélanie Fazi
Vincent Gessler
Sébastien Juillard
Laurent Kloetzer
luvan
Norbert Merjagnan
Jérôme Noirez
Anne-Sylvie Salzman
Maheva Stephan-Bagni


   Oui, je sais, moi aussi ça m'a fait de l'effet.



   Donc, maintenant, vous n'avez plus d'autre choix que d'aller cliquer ICI pour plus d'informations sur la marche à suivre.


   Et comme j'aime à le dire, c'est toujours ça que les impôts n'auront pas.

20 oct. 2015

Si ça continue, va falloir que ça cesse !




Cher David,

  si certains longtemps se sont couchés de bonne heure (moi aussi chaque fois que j’ai essayé Proust je suis allée me coucher), j’ai quant à moi longtemps réfléchi à comment entamer cette lettre. J’ai tergiversé (environ 30 secondes) mais finalement j’irai droit au but : à un moment donné, David, faudrait quand même voir à arrêter les conneries !


   Là, tu fais l’innocent et tu te demandes de quoi je peux bien te causer. De ton nouveau roman, évidemment, si tant est que je puisse appeler ça un roman. Certaines personnes en charge de définir les définitions du sens des mots pourraient être tentées de classer tes créations dans les substances illicites ou les psychotropes ayant pour but de créer un effet de dépendance bref… Aldous Huxley président !


   Ton nouveau roman, donc, Sous la Colline, aux éditions La Volte (maison d’édition fort embêtante au demeurant et qui mériterait également que je lui adresse une lettre bien sentie), nous raconte l’histoire de la découverte, après un incendie dans l’Unité d’Habitation du Corbusier à Marseille, d’un placard non référencé. Et comme chacun sait, il faut se méfier des placards inconnus, surtout quand c’est toi qui la racontes, l’histoire.


   Est-ce qu’au moins tu as conscience de ce que tu fais ? Parce que là, c’est du grand n’importe quoi !! Tu ne peux pas écrire des romans qu’on n’a pas envie de quitter, des romans dont on veut connaître la fin mais dont on ne veut pas voir la fin ! Te rends-tu compte du paradoxe, du conflit intérieur, dans lequel tu plonges le lecteur ? Toi, t’es là, t’écris tes histoires géniales comme Elliot du Néant, qui pourrait recevoir des prix d’ailleurs, genre… …laisse moi réfléchir… tiens, un Grand Prix de l’Imaginaire par exemple (heureusement qu’on ne te le donne pas ! Il reste encore des gens sains d’esprit dans ce monde. Non mais on va où là si on se met à donner des prix à des romans géniaux !?!). Mais bon, ceci est un autre problème. Revenons à nos écureuils.


   Sous la Colline. Bon d’accord, je te l’accorde, il est sans doute moins magique qu’Elliot du Néant, mais c’est pas une raison ! Mais qu’est-ce que tu crois ? Que j’ai que toi à lire ? Tu ne peux pas me faire ça David ! Nous faire ça ! Je lis ton roman et non seulement je n’ai pas envie que ça s’arrête mais quand ça s’arrête, parce que ça s’arrête à un moment donné malgré tous mes efforts, et bien tout s’arrête. Tu comprends un peu !?! Il y a ce moment qui suit la dernière page tournée où on est encore sous ton emprise, comme si l’ambiance du récit sortait des pages et se diluait dans l’air ambiant. Et du coup, qu’est-ce qui se passe ? Je te le demande ! Ben je vais te le dire puisque t’as pas l’air de savoir ! Ben il se passe qu’on peut rien lire d’autre pendant un certain temps, voire un temps certain parce que tout roman qui suivrait le tien en pâtirait forcément (du coup, il pâtirait pas très loin d’ailleurs). Tu crois que j’ai que ça à foutre MOI !?! Arrêter de lire parce que TON roman est encore dans MA tête !!


   Ton roman, parlons-en justement. Il se déroule donc, dans l’Unité d’Habitation du Corbusier à Marseille où il se passe des choses étranges (qu’il me paraît difficile de décrire plus avant dans le détail parce que chaque ingrédient que tu amènes mérite l’étonnement qu’il génère et surtout parce que ce serait dangereux, ça pourrait susciter la curiosité de nouveaux lecteurs. Je vais quand même pas leur dire qu’on ne s’ennuie pas, qu’il y a toujours une rencontre, un incident, un détail de l’immeuble pour intriguer. Tu ne m’auras pas comme ça ! ). Et voilà ! Maintenant, on a qu’une envie : celle d’aller jouer au pingouin pour visiter ce bâtiment qui parait-il, est une oeuvre d’art. Et tu crois que j’ai que ça à foutre MOI !?! Aller visiter des oeuvres d’art ! Mais si la culture m’intéressait, je serais libraire !


   D’ailleurs, puisqu’on en parle (enfin c’est surtout moi qui parle là, toi on t’a pas beaucoup entendu jusque là cela dit en passant, tout vient à point à qui sait se servir, mais comme c’est une lettre c’est peut-être normal cela dit !). Donc, parlons-en ! Te rends-tu compte de la situation dans laquelle tu me mets justement en tant que libraire ? Parce que moi, pauvre innocente, quand une cliente me demande conseil, je lui demande si elle te connaît le plus innocemment possible bien sûr (je m’étonne toujours qu’ils ne te connaissent pas mais en même temps, ça me rassure, je me dis que c’est peut-être pour ça que le monde ne part pas en couilles…euh… ou alors c’est l’inverse peut-être…parce qu’ils ne te connaissent pas que le monde part en couilles !?!). Bref, quand elle me dit non, cette cliente, je lui fourgue ton roman, toujours le plus innocemment possible, parce que je me dis que bon, le problème vient peut être de moi. Et là, figure-toi qu’elle revient me voir pour me dire que, je cite : « c’est génial, j’adore mais c’est terrible j’ai pas envie que ça s’arrête. » Et qu’est-ce que je fais moi, maintenant !?! Parce qu’elle va revenir cette dame ! Tu crois que j’ai que ça à foutre MOI !?! Conseiller les gens ! M’en fous ! Je te préviens, je lui vend Elliot la prochaine fois, ça te fera les pieds !


   Tu dois être la seule personne que je connaisse qui soit capable de me coller une oeuvre d’art du Corbusier, un trans (et pourquoi pas des gens de couleur tant qu’on y est !), des fées, des robots, des dimensions parallèles, de la thérianthropie (ça fait tout de suite plus intelligent que de dire des gens avec des têtes d’animaux), le mistral, une intelligence artificielle, de la musique, une gorgone, de la poésie, l’Histoire avec un grand H dans une histoire avec le petit, tout ça dans un ensemble cohérent et qui tient la route ! Un jour ma mère m’a dit : « t’inquiètes pas ma chérie, s’ils sont revenus pour E.T, ils reviendront pour toi aussi ». Mais c’est parce qu’elle te connaissait pas encore !!! 


   Mais si encore tu t’arrêtais là, je pourrais te pardonner. Mais non !!! En plus, t’as un style, une empreinte. T’es addictif David et, ça, c’est grave !!! Quand je lis un passage comme ça alors que je ne suis qu’à la page 14/15 (attention que personne ne lise derrière ton épaule ! Je ne voudrais pas donner envie à quelqu’un de te lire, y a déjà assez de victimes comme ça) :

« Plus profondément , en Colline, il y a la curiosité de tout savoir. Il y a plus de trente ans d’érosion, un estomac en vrac, l’habitude d’une existence pauvre, passée sur la route, acharnée à explorer l’absence des lieux déserts. Il y a l’absence, le déracinement, une solitude. Il y a la tristesse d’un renoncement. L’angoisse de ne jamais vraiment être tout à fait ce qu’on désire être. Il n’y a pas de courage. Simplement : l’insécurité d’un corps qui ne dit pas son nom, un monde qui n’ose pas se dévoiler. C’est la fin de tout, lovée autour de l’espoir d’un ailleurs.

C’est mensonge. »

Tu t’attends à ce qui se passe quoi après ça ? Qu’on s’arrête de lire !?!


   Comment veux-tu qu’on s’en sorte ? Tu crois que j’ai que ça à foutre, MOI !?! Lire pour le plaisir !?! Tu ne peux pas lâcher dans la nature des livres originaux, envoûtants ET bien écrits. C’est comme si moi j’avais choisi drôle, intelligente ET belle ! Tout le monde sait que j’ai choisi belle. Alors, choisis ton camp BORDEL !! Si tu persistes, je te préviens…fais gaffe ! Je t’inscris à un stage d’écriture avec Marc Lévy.


   Le cinéma ne peut pas avoir David Lynch et la littérature, David Calvo. Même si à chacun son David et les écureuils, lamas, pingouins, macareux et reste de la ménagerie seront bien gardés, trop c’est trop ! Pour le bien être de l’humanité, je t’implore de faire un effort. Arrête de vouloir aller vers le haut, vers le mieux, vers le beau. Parce qu’à force de vouloir élever le niveau, tu pourrais donner envie aux gens de réfléchir, de se servir de leur cerveau autrement que comme une éponge à conneries…pour appréhender ce qui les entoure avec un regard curieux par exemple ! Et la curiosité, c’est un vilain défaut pour qui mal y pense ! Tu le vois le danger, là !?!


   Alors pour conclure, je te dirais bien à bon entendeur, cordialement bisous comme dirait certaine personne de ma connaissance, mais en plus, pour me résumer et bien enfoncer le clou dans le dos de la main morte, je vais te trouver 42 bonnes mauvaises raisons de ne pas lire ton livre. Si avec ça, on est pas tranquille, j’envoie mon CV chez Harlequin.


1 C’est un livre de La Volte, ça devrait suffire à vous dire


et donc à vous méfier.

2 C’est différent et comme chacun sait, la différence, c’est dangereux parce que c’est pas pareil.

3 C’est bien écrit mais pas dans le genre chiant, juste le genre bien écrit.

4 C’est intelligent mais pas dans le genre chiant, juste le genre



5 Ça rend fou. La preuve…

6 C’est l’expression d’une certaine forme de poésie littérairement et littéralement venue d’ailleurs.

7 C’est l’expression d’une certaine forme de poésie.

8 C’est l’expression d’une certaine forme.

9 C’est l’expression.

10 Ça parle d’art et moi j’ai jamais compris pourquoi le carré, il voulait pas entrer dans le rond…le salaud !

11 Le personnage principal est un trans et je crois même qu’il y a une personne d’origine étrangère à notre peau blanche, dis donc !

12 On voit 42 à un moment.

13 Y a des fées… toutes des ssssssssalopes sauf maman.

14 Y a des vieux.

15 Y a des gosses.

16 Y a un lama qui bouffe quelqu’un…peut-être un gosse, allez savoir avec ces gens-là.

17 Y a du sexe… un peu… pas assez.

18 Y a une playlist mélangeant Blondie, David Bowie et Sacha Distel…vous le voyez le problème là !?!  

19 La couverture, c’est une peinture réalisée par ma nièce, 4 ans mais elle est trèèèèèèès en avance pour son âge.

20 Y a des gros mots… un peu… pas assez.

21 Certains personnages ont des noms débiles… certains personnages SONT débiles… putain, comme dans la vraie vie !

22 Y a des mots grecs, et on sait bien ce qui s’y passe chez les grecs !

23 A croire mon double, je cite : « Si on va par là, on peut aller partout, et revenir nulle part, ou alors traverser ici et là pour repartir là bas. »

24 C’est le même auteur qu’Elliot du Néant au cas où vous auriez pas remarqué !!

25 Y a des phrases, on comprend pas ce que ça veut dire ! Mais qui êtes-vous?

26 Y a des phrases…

27 … donc y a pas d’images même si les phrases sont des images en mots.

28 Vous voyez bien que ça rend fou !

29 La vérité vient bien d’ailleurs la vérité vient.

30 Y a des onomatopées « Grmpf ».

31 C’est envoûtant, ça vous colle au cerveau.

32 Le numéro que vous avez demandé n’est plus attribué.

33 Votre troisième oeil va s’ouvrir.

34 Y a de l’origami.

35 J’y vais mais j’ai peur!

36 Quand vous aurez fini de lire cette liste de raisons, vous ne saurez même plus pourquoi vous avez commencé à la lire.

37 C’est un livre magique : si vous le jetez en l’air, il ne s’envole pas.

38 C’est un auteur magique : si vous le lisez sur terre, vous croirez avoir été jeté en l’air.

39 Vous avez pas des choses plus intéressantes à faire que vous taper ces 42 raisons débiles?

40 On apprend plein de trucs… aïeu !!!! ça fait mal !

41 Vous n’auriez jamais dû arriver jusqu’ici après la raison n°1.


42 C’est un livre de La Volte et n’oubliez pas, achetez La Volte, La Volte vous le rendra, La Volte vaincra !


CITRIQ

29 mai 2015

Pilule rouge ou pilule bleue ?

+



  Alice (la seule, l’unique,la vraie) est en vacances chez sa grande tante à Manchester et elle s’ennuie. Ou plutôt, elle se sent « très fatiguée de n’avoir rien faire », ce qui est beaucoup plus élégant, il faut le reconnaître. En plus de cela, elle angoisse légèrement à l’idée de devoir aller suivre le cours de grammaire que sa tante lui donne chaque jour à heure fixe. C’est à ce moment précis et pas à un autre, alors qu’Alice s’ennuie et angoisse mais est toujours aussi curieuse, que le perroquet,adepte de l’enigme, choisit de se barrer de sa cage pour se sauver dans la grosse horloge… d’où il disparaît. Et là, c’est pas comme si Alice n’était pas au courant de ce qui se passe quand on suit une bestiole dans des endroits bizarres! C’est pas comme si ça ne lui était jamais arrivé! Mais nooooooooooooooon pensez-vous! Ni une ni deux, Alice le suit et tombe dans un tunnel. Enfin, ça a beau être une gosse, vous reconnaîtrez qu’elle est pas bien fine cette Alice!

 A partir de là, Alice se lance dans une grande chasse au perroquet et une course aux énigmes, se retrouve suspecte de meurtres par casse-tête (comprenez que le corps de la victime a été remonté pas tout-dans-le-bon-ordre-rendez-à-chaque-partie-ce-qui-revient-à-César) et va croiser toutes sortes de personnages comme des calculateurmites (comprenez des termites qui calculent), un blairomme aléatoirologue (comprenez…non cherchez pas à comprendre, lisez le livre), un boucher de réversion, un limaçomme qui parle… très… très… très…lentement, un certain monsieur Dodgson, des serpents, un chat nommé Quark, et des ellipses… plein d’ellipses…


  Qui dit Jeff Noon, doit dire :
a/ Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (citation de mon double)
b/ Je le veux, je le veux, je le veux, il est trop géniaaaaaaaaaaaal!
c/ 

d/ non mais t’es ravagé(e) (citation de mon père)

Que ceux qui choisissent la dernière proposition passent leur chemin, la sortie est .


  Alice Automate est l’un des deux textes que  Flammarion avait choisi d’éditer il est un temps que les moins de 20 ans etc…, et que La Volte (étrangement) n’a pas encore réédité. Et le seul que je n’avais pas encore lu car épuisé. Mais mon double ayant commis l’acte inexplicable de passer nuit et jour sur internet jusqu’à m’en trouver un exemplaire (au point de finir par ressembler à une grenouille croisée avec un lapin pris dans les phares) (non je déconne c’était pas si difficile ; d’ailleurs aucun animal n’a été maltraité pendant cette recherche), voilà chose faite.


  Alice Automate se présente comme une suite des aventures d’Alice au pays des merveilles, Alice ayant déjà vu le lapin à défaut d’autre chose (quoique avec une citation comme celle-là…
« Le grand-oncle Mortimer était un drôle de petit bonhomme qui avait toujours une gâterie en réserve pour Alice… »
…on est en droit de se poser la question.) 

  Enfin bref, comme d’habitude, Noon ne se contente pas de « faire comme », il s’empare de la chose, enfin d’Alice, il te remodèle tout ça pour en faire son Alice, et bien sûr, son Manchester des merveilles. Car n’oubliez pas, avec Jeff Noon, la petite cuillère n’existe pas.


  On retrouve dans Alice Automate tous les ingrédients qui font l’originalité, la créativité, la singularité des textes de Noon : les jeux de mots, les situations oniriques voire hallucinatoires, les mondes parallèles, une petite touche de noirceur, et les personnages déglingués et pourtant porteurs d’une certaine cohérence.

« -Je croyais vous avoir dit que j’étais aléatoirologue ? répliqua le blairomme, furieux. Voyons, que ferait un aléatoirologue avec des calculs? Non, non; un aléatoirologue fait des erreurs de calcul et, d’après mes erreurs de calcul, une dune calculateurmite dotée du pouvoir imaginatif d’un seul être humain devrait être aussi grande que l’univers lui-même! »



  De tous les textes de Noon (j’entends ceux édités en français), ce n’est sans doute pas le plus inventif (même si comme je l’ai déjà dit, même le moins bon des Noon commence toujours très, très haut, genre catégorie génial) mais c’est sans doute le plus facile pour entrer dans son monde. Etrangement, même si ce n’est pas son premier roman, Alice Automate se lit un peu comme un guide touristique pour préparer le voyage, un manuel d’utilisation pour pénétrer les secrets nooniens, un sas de contrôle pour vérifier que tout est paré avant d’aller jouer avec des substances dangereuses, un vaccin avant de partir en territoire inconnu… enfin bref, si vous n’avez jamais lu Noon, vous pouvez commencer par celui-là. Et si vous avez déjà lu Noon, ce sera un peu comme lire la genèse, le côté chiant en moins (au moins Noon lui il écrit bien, parce que dieu, c’est pas par sa plume qu’il s’est fait repérer!).

"Seulement dans des livres, comme vous dites. Seulement! Les livres ne peuvent jamais être seulement ; ils peuvent seulement être toujours."