Seulement dans des livres, comme vous dites. Seulement! Les livres ne peuvent jamais être seulement ; ils peuvent seulement être toujours.
Jeff Noon

13 oct. 2014

C'est pas moi qui le dis, c'est que ça doit être bon . . . aussi.

  En attendant qu'un regain de vitalité, un sursaut de bonne volonté ainsi qu'un soupçon de moral viennent me foutre un coup de pied au cul pour m'occuper à nouveau correctement de ce blog, je peux aussi, parce que je fréquente des gens intéressants (pas beaucoup mais quand même), leur céder la parole. En l'occurrence, une fois n'est pas coutume, je vais laisser un peu de place dans le lit à Copain-de-moi, plus communément appelé Karim (j'avais prévenu sa mère que Copain-de-moi c'était plus original comme prénom, elle n'a pas voulu m'écouter, je me demande encore pourquoi mais bon...), Mister K pour les intimes, pour un livre de Philippe Bordas, Chant Furieux.



  "L’un des plus remarquables romans  de cette rentrée littéraire 2014. Il est grand et lumineux. Il parle d’amitié, de don et de noblesse. Il parle de poésie  et de beauté. L’écriture est d’une richesse telle que ce roman vibre comme un manifeste, une nouvelle défense et illustration de la langue française   
Memos se rend d’un pas décidé chez son ami Wakami. Il veut lui offrir un cadeau : celui de l’incroyable récit des jours vécus aux côtés de Zinedine Zidane.
Memos est photographe, il écrit avec les images. Wakami est un artiste de la langue française, un authentique enfant de la poésie. Son intelligence radieuse est une épreuve pour celui qui lui parle. Wakami est aveugle. Memos sait qu’il  doit par ses mots  « faire voir »,  « faire naitre les images » à l’esprit de Wakami, à son monde intérieur. Paysages, lumières, sensations, mots qui s’ouvrent comme des coquilles et d’où surgissent des leçons de vie, le lecteur reçoit tout le bénéfice de cet art du récit.

Au fil de quatre livres,  quatre tombeaux pour toujours,  Memos sait  toucher l’âme en décrivant le tableau singulier de cette rencontre avec le grand footballeur,  demi-dieu des temps modernes, un vrai personnage de roman qui vit au cœur des 481 pages de ce chant. Dans un  souffle incantatoire, Memos convoque toutes les langues françaises pour dire à la fois la force d’un mythe et le plus taiseux des hommes, pour dire la profondeur du regard, l’énergie d’un corps, l’art du geste de cet athlète unique. Mais au-delà, ce roman rend surtout  à Sidibé, à Mouss,  à cette humanité d’enfants pleins de rage qui, comme Zinedine,  tentent chaque jour de s’arracher à leur condition. Ainsi, ce chant furieux et bouleversant, nous plonge page après page dans un état d’humble grâce."
Karim


  Et voilà! Et c'est pas fini! Je dirais même que ce n'était qu'une mise en bouche car pour ceux qui seraient sur Grenoble ce jeudi 16 octobre, des chaises seront disponibles (à la librairie Arthaud) pour poser leurs fesses et venir écouter Karim parler et faire parler Philippe Bordas. Et si je vous conseille fortement de venir, c'est parce que quand Karim est lancé, il peut vous donner envie de lire avec passion et/ou acharnement jusqu'au manuel d'utilisation de votre dernier appareil électroménager, voire du dernier amendement à une obscure loi régissant l'installation des poubelles publiques. Alors je vous dis même pas ce qu'il va pouvoir faire avec un livre intéressant!

  Vous pourrez pas dire que vous avez pas été prévenus. Viendez nombreux écouter deux hommes passionnants, vous ressortirez plus intelligents mais surtout moins cons et ça, c'est pas tous les jours qu'on nous le promet.

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