Seulement dans des livres, comme vous dites. Seulement! Les livres ne peuvent jamais être seulement ; ils peuvent seulement être toujours.
Jeff Noon

18 nov. 2013

L’eusses-tu Cru sans l’avoir lu?




  Dans un précédent épisode, précédant le précédent du précédent pour remonter à celui d’encore avant, je vous avais déjà dit tout le bien que je pensais d’une petite maison d’édition nommée Dystopia responsable entre autres forfaits de deux petits bijoux (pour ne pas encore répéter au risque déjà produit de le galvauder, le terme de chef-d’oeuvre) estampillés pour l’un Lisa Tuttle (traduite et présentée par Mélanie Fazi) et pour l’autre Yves et Ada Rémy, et encore coupable d’un autre excellent toujours signé Yves et Ada Rémy.


  Et bien, on ne continuera jamais assez (et nonobstant tout autre superlatif) de dire du bien d’eux pour nous proposer Cru, recueil de nouvelles de Luvan, surprenant, désarçonnant à plus d’un titre mais sans contestation possible la révélation d’une auteure qui n’en est pourtant pas à son coup d’essai en terme d’écriture (je vous incite fortement à visiter son site où l’on retrouve de manière ludique son travail aussi divers que varié).


  A la différence de Ainsi naissent les fantômes, Cru n’est pas un recueil de nouvelles à chutes mais tout comme Lisa Tuttle, Luvan possède le don de savoir mettre en exergue les ambiances, le mystère et une certaine noirceur.


  A l’image de sa couverture (encore une réussite de Stéphane Perger), Cru est sombre tout en possédant une certaine luminosité. Il se lit comme on explore une pièce plongée dans le noir, armé seulement d’une lampe torche. On avance à tâtons découvrant les éléments sans trop comprendre où l’on va. Luvan construit en pointillisme. Elle donne l’impression de jeter les éléments par bribes, par morceaux, comme ils viennent. Elle nous lâche et nous égare pour mieux nous récupérer à la fin. Certains abandonneront bien avant cette fin en râlant n’y rien comprendre et c’est dommage pour eux.


  Certaines nouvelles m’ont moi-même perdue au sens où je ne suis pas certaine de les avoir bien comprises (comme Le Tunnel ou Carmilla dont le côté poétique étouffe peut-être un peu l’histoire contée), mais en grande majorité, elles m’ont littéralement enveloppée (comme Le Brise-glace où chaque son semble sortir du livre) voire hypnotisée (comme Moroï ou La Femme Verte). Mon coup de coeur va sans doute possible à deux nouvelles en particulier : Le Pacte, nouvelle sur l’attachement et le sacrifice, et Le Rapt (l’amour n’est-il qu’une question de possession? Non, je ne vous en dirai pas plus), la dernière nouvelle, la plus longue, magnifique qui justifie à elle seule l’achat du recueil.


  Luvan sait parfaitement teinter son écriture de poésie et d’émotions, mais surtout, Luvan possède une écriture sonore : le bruit de la neige, le craquement de la glace, celui d’une cigarette en train de se consumer, le bruit de la nuit, le son d’une respiration rauque, les nouvelles de Luvan s’entendent autant qu’elles se lisent.


  Cru fait partie de ces lectures qui ne s’offrent pas d’elles-mêmes mais qui se méritent. Sa beauté est comme celle de certaines femmes, visible uniquement dans le vécu, dans l’expérience. Un peu comme croiser une femme charmante. Sur le moment, on se dit qu’elle est belle mais c’est lorsqu’on s’arrête réellement, qu’elle se met à bouger, à parler, à sourire, qu’on se rend réellement compte de l’étendue du charme et alors, il est déjà bien trop tard, on est littéralement subjugué.


  Cru est ainsi. Il subjugue. C’est l’un de mes coups de foudre de l’année et chaque relecture me fait l’aimer d’avantage. Car Cru n’est pas un recueil qui se lit mais qui se relit pour qu’ainsi, il prenne toute son ampleur et son emprise sur le lecteur.


  Que dire sinon un merci tonitruant aux éditions Dystopia pour avoir rendu tangible ce recueil dans un objet encore une fois parfait, et bien entendu à Luvan, première responsable et qui fait partie de ces talents qui, dans une recrudescence de littératures cruellement fades et toutes interchangeables, s’incrustent, bousc(r)ulent et prouvent que oser, c’est bien, l’audace c’est encore mieux pour un plaisir toujours accru.



  Incruyable, non? Je vous l’avais dit!



CITRIQ

11 nov. 2013

Nicolas Eymerich et mère Teresa sont dans un bateau. Qui tombe à l'eau?



  Vous l’attendiez avec impatience?... ou pas. Et bien, pour votre gouverne, sachez quand même qu’il est revenu! Oui! Il est de retour pour une nouvelle aventure. Parce qu’il est trop fort pour résoudre les énigmes tordues contenant morts vivants, apparitions hallucinogènes, prophètes en robe de bure persuadés que l’inventeur du savon était un suppôt de Satan et, insectes, insectes et encore des insectes, on fait de nouveau appel à lui pour sauver le monde, enfin celui des bons chrétiens, de tout ce fatras. Lui, il, c’est bien entendu Nicolas Eymerich, le 007 du vatican, qui s’en va foutre un coup de pied au cul de  la fourmilière et se confronter aux alchimistes et aux templiers. Parce que oui, Nicolas «se dresse contre les ennemis de l’ordre et de la foi», et c’est comme ça!


  Cherudek, nouvel épisode dans l’entreprise des éditions La Volte de rééditer et d’éditer les aventures de Nicolas Eymerich, en l’occurrence ici une réédition puisque Cherudek était déjà paru en  2000 chez Rivages, Cherudek donc... oui, je sais vous adorez quand je fais ce genre de phrases à rallonge pleines de donc et de virgules, à tel point que vous ne vous souvenez même plus du début de ladite phrase! Oui, ben même moi je ne m'en souviens plus! Reprenons... Cherudek, donc, fait partie des bons épisodes de notre inénarrable inquisiteur à la perpétuelle mauvaise humeur. D’ailleurs, l’expression «il rit quand il se brûle» a été inventée pour lui. (En fait, historiquement, c’était «il rit quand il brûle les autres» mais avec le temps, c’était plus politiquement correct de changer.)


  Si vous avez lu les précédentes aventures de l’inquisiteur, vous n’aurez aucune surprise. Aucune surprise quant à la construction, toujours en plusieurs lignes de temps qui se rejoignent et d’ailleurs ici, l’époque sans âge de la ville étrange plongée dans une brume perpétuelle prend l’ascendant sur l’époque de l’inquisiteur. Le côté gothique de l’ambiance est très réussi et le mystère entourant les occupants de cette ville venant tous d’époques différentes et n’ayant visiblement aucune idée de comment ils sont arrivés là, plutôt intrigant. Tandis que l’époque de Eymerich, c’est quoi? Bon, ben toujours des soldats qui tuent tout ce qui bouge devant eux, des religieux jamais d’accord entre eux (c’est à se demander comment la religion a pu survivre!) et des paysans qui quand ils ne sont pas brûlés sur un bûcher, meurent de maladies étranges. Et au milieu, on a donc notre super Nicolas qui peut pas faire un pas sans être poursuivi, un peu de compassion quand même, c’est dur la vie d’inquisiteur!


  Aucune surprise non plus quant à l’écriture toujours aussi efficace, classieuse et classique (avec peut-être par-ci par-là quelques petites rides, certes, mais qui rendent le tout... vintage!). A signaler toutefois, qu’avec le temps, chaque aventure de l’inquisiteur devient plus longue ce qui ne sert pas forcément le récit. Cherudek aurait peut-être mérité quelques petites coupes pour lui donner le côté percutant des premières aventures.


  Aucune surprise enfin quant au personnage qui reste fidèle à lui-même. Bon, là pas besoin de vous répéter encore et encore que Nicolas, on lui collerait bien quelques beignes de temps en temps pour lui apprendre le sens de la vie et du reste.


  En conclusion et malgré quelques petits défauts, Cherudek est entièrement dans les barres et répond au cahier des charges «Eymerich». Alors si vous aimez toujours les expéditions moyenâgeuses, les énigmes religieuses et les mauvais caractères (ah! et j’ai failli oublié, les insectes écrasés, il y en a beaucoup dans celui-là... ne lisez pas ce livre pendant le petit déjeuner), Cherudek devrait vous satisfaire. Si l’inquisiteur mal embouché vous a déjà gonflé par le passé, pas la peine de réitérer, il ne vous fera pas changer d’avis. Et si vous n’en avez encore jamais lu, je conseillerai plutôt de commencer par les premiers (les bonnes raisons de commencer sont ).



  Et vous n’avez certainement pas oublié, même si cela fait un petit bout de temps que je ne l’ai pas écrit, à tout moment de la journée, achetez La Volte, La Volte vous le rendra!


CITRIQ

4 nov. 2013

Malavita mais bien avisé.

  

  Giovanni est un repenti. Sous protection du FBI, il fait le désespoir de ses anges gardiens qui, après une nouvelle bourde, doivent le déplacer avec sa famille... en Normandie. Entre barbecue et réparation de la plomberie, la famille Blake va une nouvelle fois tenter de s’intégrer.


  Malavita est l’adaptation d’un roman de Tonino Benacquista qui s’appelle ... ... Malavita! Comme ça, vous n’aurez aucun mal à le trouver en librairie! Parce que oui, forcément je vous recommande fortement ce roman absolument génial qui se lit d’une traite grâce à l’écriture de Tonino, d’une fluidité exemplaire.


  C’est toujours une crainte d’aller voir l’adaptation d’un roman qu’on a adoré, mais là, aucun regret. Alors, je pourrais essayer de trouver mille raisons pour vous convaincre d’aller voir ce film. Je pourrais vous dire que le scenario respecte au mieux l’histoire du roman, qu’il possède cette même langueur du début et surtout cet humour noir qui lie le tout, des scènes purement comiques à celles plus sombres d’un retour à la dure réalité de la vie de repenti. Je pourrais même fouiller, décortiquer chaque moment du film et ainsi vous gâcher la surprise de certaines scènes.



  Je pourrais aussi vous dire que les acteurs sont parfaits, qu’il n’y a rien à redire voire le contraire. Serait-il vraiment nécessaire de vous dire quoique ce soit au sujet de De Niro? Il a si souvent jouer le rôle de mafieux qu’on peut sans exagérer dire qu’il maîtrise. Aucune surprise donc mais au moins aucune mauvaise surprise. Le jeune John D’Leo ne fait aucune fausse note non plus dans le rôle de l’ado à la hauteur de l’héritage familial et excellant dans l’art de la manipulation. Je pourrais aussi vous dire que l’une des excellentes surprises tient à la présence de Dianna Agron, dans le rôle de la fille aînée, parfaite en petite poupée à l’apparente douceur mais capable de foutre la raclée de sa vie à celles ou ceux qui ne la respectent pas.


  Je pourrais vous dire cela et d’ailleurs, je ne m’en suis pas privée, et bien d’autres choses encore. Et pourtant, si je devais ne retenir qu’une seule bonne raison d’aller voir Malavita, je choisirai celle-ci : Michelle Pfeiffer. 



  Tout simplement, et sans conteste, lumineuse ET magnifique (je pourrais peut-être même rajouter éblouissante mais point trop n’en faut!), dans le rôle de l’épouse presque parfaite un brin déjantée, elle éclipse jusqu’à De Niro lui-même.




  Alors n’hésitez pas, Malavita vaut son détour du roman au film ou du film au roman, choisissez votre chemin.

1 nov. 2013

Confiteor Jaume Cabré omnipotenti



Barcelone années cinquante, le jeune Adrià grandit dans un vaste appartement ombreux, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose. Brillant, solitaire et docile, le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu’au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d’un magasin d’antiquités extorquées sans vergogne. Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l’abandonne, Adrià tente de mettre en forme l’histoire familiale dont un violon d’exception, une médaille et un linge de table souillé constituent les tragiques emblèmes. De fait, la révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l’Inquisition à la dictature espagnole et à l’Allemagne nazie, d’Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l’abjection totale.
Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l’ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu’à l’instant où s’anéantit toute conscience. Alors le lecteur peut embrasser l’itinéraire d’un enfant sans amour, puis l’affliction d’un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l’inhumain – à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l’enfer sur la terre.


  On ne pouvait quatrième de couverture plus complète et plus tentatrice pour l’un des romans les plus intrigants et les plus audacieux de cette dernière rentrée littéraire. Intrigant par son sujet qui promet une épopée incroyable, audacieux par son mode de narration qui interloque au premier abord (oui j’aime beaucoup ce verbe qu’on n’utilise trop peu en conjugaison directe!) mais aussi peut-être un peu effrayant pour certains en raison de ses quelques 780 pages. Et en plus, croyez-le ou pas, mais de vraies 780 pages bien remplies avec une taille de caractère normale... ... et non, il n’y a pas d’image.


  C’est d’abord avec une grande hésitation que je regardais ce roman ne sachant s’il serait à la hauteur de ses promesses et me demandant si je me sentais le courage de me fader justement ces presque 780 pages pour le savoir. Et puis, une personne dont je commence à cerner les goûts (à savoir très proches des miens), ma cousine perdue retrouvée libraire de son état également (oui, une longue histoire de famille et peut-être nous aussi écrirons-nous bientôt une longue lettre de 800 pages pour vous raconter notre épopée!), cette personne donc, clamait haut et fort à qui voulait bien l’entendre et même à ceux qui ne le voulaient pas, que ce roman était vraiment trop génial! Oui là je vous fais la version courte de son argumentaire parce que sinon, que me reste-t-il alors?! 


  Puis, sur un coup de tête, une folie (j’ignore ce qui me prit ce jour-là! Parfois je fais vraiment des trucs de dingue comme sortir sans écharpe!), je pris le livre en main et regardais la première phrase. Je fais partie de ces lecteurs très sensibles à la première phrase. Et là, c’était foutu. Parce que quand je lis ceci :

«Ce n’est qu’hier soir, alors que je marchais dans les rues trempées de Vallcarca, que j’ai compris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable.»

je me dis cela : merde, maintenant j’ai vraiment envie de m’enquiller ces 780 pages.


  Et autant dire tout de suite que même si j’ai vécu cette lecture un peu comme un marathon, je n’ai pas regretté un seul instant de m’y être engagée. Un marathon parce que passées les 100 premières pages, on se rend compte de la complexité de ce roman fleuve et surtout du travail sur l’écriture et ce fameux mode de narration. Et au début on se demande : l’auteur va-t-il tenir sur la longueur sans nous lasser ou nous perdre? Ensuite, passées les 200 pages, on se rend compte que la réponse est oui, il tient et en plus, il tiendra jusqu’au bout. Ce qui fait que nous aussi nous devons tenir car plus on avance dans le roman, plus les histoires s’entremêlent, plus les personnages se rajoutent et il faut donc un minimum de concentration mais la récompense est à la hauteur.


  Par son écriture et par son sujet, Confiteor nous transporte littéralement au sein d’une famille cernée par des secrets, secrets qu’Adria, ce jeune garçon surdoué qui grandit sans amour mais comme objet d’ambition pour son père et sa mère, regardera comme autant de boîtes de Pandore. A travers son histoire, il nous raconte celle du violon, du médaillon et du tissu et l’histoire de ces trois objets nous raconte la complexité de celle d’Adria. Chacune fait miroir pour les autres. Ce qui explique et justifie ce mode de narration si particulier, oui j’y viens de suite. S’il y a un narrateur principal, Adria, d’autres vont venir s’entremêler, sans prévenir et sans transition, au milieu d’un paragraphe ou d’un dialogue. Jaume Cabré change subtilement et avec une parfaite maîtrise de personnages et donc d’histoire, littéralement en cours de phrase. Déconcertant donc, au premier abord, mais on s’y fait assez rapidement car le lien entre les évènements passés et leur répercussion, voire répétition, dans la vie d’Adria apparaissent petit à petit. 


  Comme tout roman fleuve et saga familiale, Confiteor foisonne de moments de vie mais aussi et surtout d’idées, de pensées, de souvenirs d’enfants, de sensations et d’émotions qui nous emmènent de l’amour (l’histoire contrariée d’Adria et de Sara) à la haine, de l’amitié (indestructible semble-t-il entre Adria et Bernat, l’éternel insatisfait, mais non pas infaillible) à l’éloignement, de la vengeance au pardon, de la mémoire à l’oubli, et puis, encore et toujours, l’obsession, particulièrement celle du collectionneur. Ce désir de posséder un objet, objet qui prend toute sa valeur non pas uniquement par son histoire ou sa rareté, mais aussi par le désir qu’il suscite chez l’acquéreur.


  La plume de Jaume Cabré frôle la perfection à mon goût, car sans tomber dans le "m’as-tu vu comme j’écrit trop bien", il nous fait ressentir les ambiances, celle des forêts où l’on a l’impression d’être aux côtés du jeune homme qui apprend à faire résonner les troncs d’arbre, à les écouter, à les sentir et les toucher pour savoir lequel sera l’élu pour devenir le meilleur des instruments; celle du bureau du père d’Adria empli de manuscrit et où il se glisse enfant derrière le canapé devenu sa cabane et où il écoute les conversations interdites; celle d’une promenade hivernale en pleine nuit dans un cimetière; celle des monastères froids et isolés; celle des camps de concentration...


  Confiteor et Jaume Cabré tiennent leurs promesses, celle d’être un roman qui sort du lot fade et répétitif d’une rentrée littéraire éternellement identique mais surtout, celle de donner à son lecteur la sensation de ne plus être le même entre le moment où il ouvre ce roman et celui où il le refermera... ... et même sans aucun doute, longtemps après.


  «La dague lança un éclat dans la faible lumière avant de s’enfoncer dans son âme. La flamme de sa chandelle s’éteignit et il ne vit ni ne vécut plus rien. Plus rien. Il ne put dire où suis-je car, déjà, il n’était plus nulle part.»



P.S. : quant à vous, amateurs/trices de La Volte, vous aurez en plus joie et bonheur en croisant dans Confiteor un personnage bien connu de nos services de détection de haute Voltée, à savoir Nicolas Eymerich, l’inquisiteur. Et, oui, vous aurez confirmation, encore une fois, que définitivement, c’était un gros con. 


CITRIQ