Seulement dans des livres, comme vous dites. Seulement! Les livres ne peuvent jamais être seulement ; ils peuvent seulement être toujours.
Jeff Noon

26 janv. 2013

Vivez, lisez . . . propagez La Volte !

Les Voltés Anonymes aiment toujours quand ils entendent parler de La Volte! (Oui, je commence à aimer parler de nous à la troisième personne!). 

Alors, attention, ils sont deux, sont amis et libraires, aiment visiblement La Volte; et c'est promis, c'est pas nous! Juré! Rien à voir! Parce que nous, on est amis, on est libraires, on est principalement deux (même si Kiki43 se cache un peu derrière!) car Coriolis44 préfère les Canadiens... enfin bref, c'est pas nous!

N'hésitez pas à aller jeter un oeil (récupérez-le ensuite, ça pourra toujours vous servir) sur ce très bon article consacré à La Volte, avec en prime, une interview de Mr E!

Et comme je le dis toujours : achetez La Volte, La Volte vous le rendra!

25 janv. 2013

Complètement inutile . . . donc parfaitement indispensable 3

Malgré une déception récente (voir ), les Voltés Anonymes savent s'amuser d'un rien, retrouver le sourire et égayer leur quotidien de petits plaisirs simples. Grâce à Zariel, notre journée (et la vôtre maintenant) s'illumine à la vue de cette invention : le Scotch Zombie!









                         











Solide ET joli, quoi de mieux pour pouvoir bien ficeler son zombie en attente de cuisson ou clouer le bec de sa belle-mère ou de son patron (que vous pouvez également mettre en attente de cuisson si le coeur vous en dit)? Allier l'inutile et le tendance, c'est désormais chose faite!

Vous en avez rêvé? Ben, c'est pas moi qui l'ai fait!

Encore et toujours merci à actusf pour toutes les infos quotidiennes.

23 janv. 2013

Tout vient à point à qui aime son steak saignant . . .Le retour !!!

"C'est officiel, dit Harley. Ils ont tué le Berlinois il y a deux nuits. Tu es le dernier." Un silence, puis : "Je suis désolé". 


Pour un résumé de l'histoire, je vous encourage à lire le billet de Melicerte42. Sinon, je viens de terminer ce livre qui m'avais été fortement conseillé par ladite Melicerte42  ("Bon, Kiki43, il faut absolument que tu le lises. Je viens de le terminer et j'ai besoin de ton avis (intérieurement : "Whaou ! elle m'aime !). Je te dis rien, tu le lis et on en reparle ensuite.").


C'est donc un bon roman fantastique qui se lit d'une traite.


C'est un peu court, non ?

Oui.

Sinon, que dire d'autre sans parler des nombreux rebondissements, de l'écriture assez alambiquée de Glenn Duncan, du fait trés appréciable que ce soit un roman assez court (360 pages, même si c'est une trilogie) et surtout de la beauté des pages où Glenn Duncan nous parle de l'Amour entre Jake et Arabella.

.......


Mais, il y a un mais...

Tout d'abord, j'adore Lunes d'Encre.

Je n'échangerai Cleer, Outrage et Rébellion, Grendel, Le Prestige, L'Archipel du Rêve, La Redemption du Marchand de Sable, Kane, La Tour de Babylone, Destination Ténèbres et tant d'autres encore pour rien au monde.

Lunes d'Encre, c'est la collection  qui ose, qui prend des risques (Outrage et Rebellion, même si c'est Catherine, qui aurait eu le courage de l'éditer hormis Monsieur Gilles Dumay ?).

Et aujourd'hui pour ce Dernier Loup-Garou, je dois bien l'avouer, je suis déçu.

De plus, 22€50 pour ça ?

Merci Melicerte42 de me l'avoir prété, j'ai passé un bon moment, mais je pense que j'aurai été bien énervé si je l'avais acheté.

A qui s'adresse ce livre ?


Je vois bien l'enjeu commercial pour Lunes d'Encre, avec toute la presse, les blogs, la promo de Mr Dumay, mais je ne l’achèterai pas à ce prix.
Une sortie directement en poche (en sachant bien que les inédits poche se vendent rarement bien) comme le fait de temps en temps FolioSF (pour rester entre Duncan, Evadés de l'Enfer est un bon exemple).

Le Dernier Loup-Garou est un bon texte mais quand je vois La Symphonie des Spectres sortir chez Denoël ThRillers (oui, je sais, pour pouvoir toucher un autre public) alors qu'il aurait, lui, tout à fait sa place chez Lunes d'Encre, je me dis que quelque chose cloche.

Vivement Les Insulaires et Anamnèse de Lady Star.


Salut, et encore merci pour le poisson.


CITRIQ

9 janv. 2013

Tout vient à point à qui aime son steak saignant . . .








 Jake Marlowe est le dernier de sa race. C’est-à-dire les loup-garous. Et le roi des chasseurs ambitionne d’en finir une bonne fois pour toute avec lui, et donc avec les loup-garous, tout le monde suit jusque là? Cela aurait pu être une bonne nouvelle pour Jake qui, désabusé et fatigué de la vie, se pose des questions existentielles comme «pourquoi continuer à vivre quand on s’emmerde?». Et pourtant, c’est toujours quand l’échéance arrive à son terme qu’on se dit que après tout, peut-être, pourquoi pas...


 Sur le papier, Le Dernier Loup-garou de Glen Duncan sonnait plutôt bien à mon oreille. Belle couverture, sujet intéressant, auteur prometteur, maison d’édition géniale. Puis, je me suis fait une petite frayeur en lisant la quatrième de couv’ qui finit sur une touche (une tâche?!) «guimauvesque» :

Mais pour le vieux loup-garou suicidaire et blasé, rien ne va se dérouler comme prévu.
Par définition, l’amour est imprévisible.


 Comme dirait ma grand-mère, y a comme une couille dans le pâté! Ça commençait pourtant plutôt bien! Mais bon, en bonne libraire qui se respecte, je sais parfaitement que les quatrièmes, c’est plus ce que c’était ma brave dame! Très souvent, elles n’ont même rien à voir avec le contenu du livre. Mais bon quand même, Denoël! Gilles Dumay! Toutefois, je suis passée outre et me suis dit que c’était peut-être bien moi qui devenais difficile! (Ou chiante, ce qui n’est franchement pas à exclure!)


 Dès la première partie, Glen Duncan nous plonge directement dans l’intrigue. Pas de préambule, pas de gna-gna-gna supers chiants pour nous expliquer ce qu’on sait déjà (genre je suis allé piocher la définition du loup-garou sur wikipédia et je la recopie ni vu ni connu). La première phrase fonctionne à merveille et accroche immédiatement. Puis, on apprend comment Jake est devenu loup-garou et quels sont les enjeux de sa position de dernier de sa race; on suit la psyché du loup-garou, loin du stéréotype de la bête malheureuse et de l’humain tourmenté par ce qu’il soupçonne avoir fait sous la forme du loup. 


 Car, Jake nous explique qu’il se souvient de tout. Il n’y a aucune dichotomie de l’esprit humain/loup et il tire un plaisir ambigu dans l’acte de dévorer ses victimes. Il nous parle de la faim qui l’obsède à l’approche d’une pleine lune, de ses tentatives pour se passer de viande humaine, de la torture qui en résulta et par conséquence, de son acceptation de sa part monstrueuse, de ses appétits sexuels débridés, de l’ennui qui peut s’installer après 150 ans de vie, et de la solitude. Le personnage de Jake nous apparait alors suffisamment controversé pour qu’on se demande si on va l’apprécier ou le détester.


 L’écriture est chiadée, parfois trop mais jamais au point de nous lasser car au moment où cela pourrait arriver, il nous colle le petit rebondissement qui va bien.


 Forcément, on bascule avec envie dans la deuxième partie. Et c’est là que ça commence à partir en sucette! L’intrigue continue pourtant à être intéressante (Que va-t-il décider? Qu’est-ce donc que ce manuscrit introuvable mais trouvé? Mais qui est donc ornicar?...) mais régulièrement parasitée par les pensées et les états d’âme de Jake. 


 Vous allez me dire que c’est ce que j’avais apprécié dans la première partie. Certes, et d’ailleurs, dans cette deuxième partie, ça aurait pu continuer à être prenant si ce n’était pas qu’une répétition en boucle de ce qu’il nous a déjà dit dans la première partie. Non parce que là, on avait déjà compris que les loup-garous ont une sexualité débordante! Régulièrement, Jake nous dit et nous redit qu’il a une érection. Ben tant mieux mon gars, j’suis super contente pour toi, mais sinon...? Pour ceux qui en doutaient encore, c’est confirmé, les canidés aiment jouer avec leur queue! 


 Alors à ce moment-là de ma lecture, je me suis remise en cause. Je me suis dit que, peut-être, comme je suis une fille, certaines des considérations de Jake ne me parlaient pas et donc, au bout d’un moment me gonflaient. Alors, j’ai tenu bon. J’ai passé outre pour pouvoir poursuivre le récit. Jusqu’à ce qu’arrive la rencontre... et donc, la dernière partie.


 Et là, je dois dire que j’en suis restée comme deux ronds de flan! Parce qu’évidemment, The rencontre va se produire et la scène! «Mon dieu!» comme disait Edith! Comme un cheveu sur la soupe! Ou un poil pubien dans mon Glenlivet pour rester dans le ton! 


 Sur un quai de gare! Ils se croisent et manquent de S’EVANOUIR sous le choc de la révélation SUR UN QUAI DE GARE!!!!! J’ai cru pendant deux secondes qu’on m’avait fait une blague et changé mon livre pour un Marc Lévy pendant ma sieste mais non, même personnage, c’est bien le bon bouquin. 


 Et après, et ben que dire... c’est de mal en pis! Bon, Jake est content parce qu’il a trouvé quelqu’un comme lui pour jouer avec ses érections intempestives. Il faut reconnaître que c’est vrai que c’est toujours mieux comme ça. Mais bon, sérieux, il devient limite con! Et disparu le côté monstrueux, cynique, voire méchant.


 Heureusement, la fin m’a un peu rassurée même si j’ai trouvé le dénouement bâclé et quand même un chouïa cousu de fil blanc.


 Alors je n’ai pas pour habitude de critiquer un livre juste pour le critiquer et Kiki43 et moi même avons pris le parti de ne pas parler d’un livre qu’on n’aurait pas aimé. Mais là, ce n’est pas que je n’ai pas aimé, c’est que je suis déçue! Oui j’en attendais beaucoup, un sujet comme ça traité par un auteur comme ça... J’espérais du sombre, du glauque, du monstrueux, du sexe (et non, les circonvolutions d’un homme sur son pénis n’équivaut pas à une scène de sexe à mon goût désolée!). Le pire étant certainement que Le Dernier Loup-garou commence extrêmement bien... pour finir un peu à côté de la plaque.


 Et je me dis que, peut-être, je suis passée à côté, peut-être que ce n’était pas le moment pour ce livre (même si j’en doute) et après avoir lu d’autres avis pour ce roman, je me dis que peut-être, à ma grande déception, ce livre n’était pas pour moi. C’est pourquoi je l’ai soumis à la lecture de Kiki43 et nous verrons bien si les voltés anonymes sont toujours sur la même longueur d’onde ou si dysfonctionnement il y a. Le Dernier Loup-garou ouvrant apparemment une trilogie, je lirai tout de même sa suite, pour voir si la barre est redressée (non, pas cette barre-là Mr Duncan!)


 N’empêche que là, je suis déçue! DÉ-ÇUE! Et puisque c’est comme ça, ben j’vais aller bouder!



CITRIQ


Pour différents avis sur Le Dernier Loup-garou, vous pouvez aussi, avec joie et délectation, aller sur le blog de Denoël Lunes d'encre.


Ça ne s'invente pas!

Ce n'est pas une défaillance de votre ordinateur. N'essayez donc pas de régler l'image! La Volte est partout...











Et voilà! 
Source : La Volte évidemment!