Seulement dans des livres, comme vous dites. Seulement! Les livres ne peuvent jamais être seulement ; ils peuvent seulement être toujours.
Jeff Noon

26 sept. 2011

Youpi!!! . . . . N'en jetée plus

Tout le monde connait le film de Chris Marker dont s'est inspiré Terry Gilliam pour son "Armée Des 12 Singes".

Non??

C'est pas grave (à la fin de ce message, allez quand même le voir).

Mais, ce n'est pas de lui dont je vais vous parler (c'est un de mes films favoris, peut-être une autre fois...).


Prenez une demi heure de votre existence pour découvrir le petit bijou qui fait l'objet de cet article, j'ai nommé :

"IT WAS ON EARTH THAT I KNEW JOY" directed by Jean-Baptiste De Laubier.


Sixpack France presents "It Was On Earth That I Knew Joy" Online Premiere on Fubiz from Sixpack France on Vimeo.

De la SF qui parle de nous, les humains, de nos défauts et nos qualités, et surtout d'espoir, d'amour et de la Vie.

De cet incroyable phénomène qu'est la présence de vie sur notre planète.

Pourquoi ici?

Je n'en sais rien.

Pourquoi personne ne vient nous voir?

Nous dire que nous ne sommes pas seuls.

Que tout ça ne résulte pas du hasard.

Que nous ne sommes pas que de minuscules poussières perdues dans l'univers.

Merci Jean-Baptiste De Laubier (aka Para One) pour ce merveilleux hommage à Chris Marker et "La Jetée".


Salut, et encore merci pour le poisson.

Pour K. 

9 sept. 2011

Poussez Madame, on voit le . . . . . . tentacule!!

  Il y a les auteurs étrangers oubliés des maisons d’éditions françaises.


  Il y a les auteurs qui réussissent à vous accrocher en quelques mots pour vous entraîner dans une spirale oppressante et finir par vous relâcher dans une claque.


  Il y a les auteurs qui sont comme une révélation lumineuse dans votre imaginaire littéraire (attention, si vous voyez un grand barbu brillant dans une aura suspecte et vous ordonnant d’éviter de trop regarder la femme du voisin, c’est que vous vous êtes trompés de livre, ou alors que vous avez abusé de substances également suspectes et certainement encore interdites dans notre bon pays, c’est selon).


  Et il y a Lisa Tuttle qui est tout cela à la fois, la barbe en moins cependant. 



  On ne remerciera donc jamais assez Mélanie Fazi et les éditions Dystopia pour nous offrir la possibilité de (re-)découvrir cette auteure avec ce recueil excellent dans son fond et magnifique dans sa forme.

  Lisa Tuttle fait partie de ces auteurs qui savent créer des ambiances avec un rien  (capacité que l’on retrouve chez Mélanie Fazi qui est certainement à ce jour l’une des meilleures novellistes françaises on ne le dira jamais assez).

  Avec une écriture simple et efficace servant une construction bien agencée, Lisa Tuttle parvient dans chacune de ces six nouvelles à peindre une toile de fond et une intrigue en quelques pages. Que ce soit à travers le sujet de la création artistique (L’heure en plus), de la maternité (Ma Pathologie), du langage (Le Remède), ou encore celui de la capacité que possède notre esprit à nous protéger de la réalité (Rêves captifs), Ainsi naissent les fantômes explore le thème de l’enfermement, celui que l’on subit mais aussi celui que l’on s’inflige soi-même.

  L’imaginaire fantastique de Lisa Tuttle est accessible à tous, lecteurs de ce genre littéraire ou pas, car elle aborde les peurs et obsessions communes à beaucoup d’entre nous.

  Alors soyons clairs et n’ayons pas peur des mots : chaque nouvelle justifie à elle-seule l’achat de ce recueil. 


  Alors six nouvelles?... et bien ce sont six bonnes raisons de tomber amoureux de Lisa Tuttle